Ce jeudi à 22h20, Nicolas Poincaré présentera sur France 2 un nouveau numéro de Complément d'Enquête qui aura pour sujet « Elus, professions réglementées : la fin des intouchables ? ».
Sont-ils l’incarnation d’une France impossible à réformer? Notaires, greffiers et autres mandataires de justice font bloc pour qu’on n’ouvre pas à la concurrence leurs profession dites “réglementées”, des chasses gardées qui leur assurent des revenus souvent confortable. Idem pour nos élus: même après le scandale Thevenoud, les députés ne sont guère pressés d’instaurer la transparence quand il s’agit de leur argent. Y a-t-il des abus, et qui les contrôle? Comment réformer? Complément d’Enquête sur les intouchables de la République.
Députés: des comptes très opaques
Un reportage de Samuel Humez et Guillaume Beauffils
A l’heure où la transparence est de mise, c’est un sujet qui reste tabou à l’Assemblée nationale: une enveloppe mensuelle de 5770€ , officiellement destinée à couvrir les frais professionnels d’un député. Mais certains l’utilisent pour acheter, en toute légalité, un bien immobilier qui leur sert de permanence et qui leur appartient à la fin de leur mandat… D’anciens députés, aujourd’hui ministres, sont propriétaires de ces biens acquis avec l’argent de la république! Qui contrôle l’utilisation de cet argent? Enquête sur l’un des secret les mieux gardés du Palais Bourbon.
Avocats.com
Un reportage de Laure Polez et Violaine Vermot-Gaud
C’est un monopole méconnu : celui des avocats en matière de conseil juridique.
De jeunes entrepreneurs s’attaquent à ce bastion et lancent des sites internet qui permettent par exemple de divorcer plus rapidement et pour moins cher : 600 euros le divorce contre 3800 via un avocat “classique”! Mais ils se heurtent à une puissante corporation d’avocats qui les attaque systématiquement . Enquête sur un marché colossal où s’annonce une concurrence féroce.
Les pros de la faillite
Un reportage de Jean-Karl Lambert et Antoine Husser
Autrefois, on les appelait les “liquidateurs”. En France 300 mandataires judiciaires, désignés par les tribunaux de commerce, s’activent au chevet des entreprises en dépôt de bilan ou en liquidation: payer les salaires et les factures, vendre les actifs quand il n’y a plus d’espoir. Et ils gagnent très bien leur vie: 23.000 Euros par mois en moyenne. Aujourd’hui, certains sont accusé d’avoir abusé de leur situation de monopole. Ils font partie des “professions réglementées” dans le collimateur de Bercy. Leur activité doit-elle être réformée ? Immersion aux côtés des spécialistes de la faillite.